FATOUMATA DIAWARA

Chanteuse, comédienne et auteure-compositrice-interprète comptant parmi les grandes voix d’Afrique, Fatoumata Diawara vous donne rendez-vous en janvier pour partager les sons de London Ko. Elle y navigue entre afrobeat, jazz, pop, électro, rock, hip hop ou encore ska, ne cessant d’explorer, en même temps que fidèle toujours au registre traditionnel mandingue qu’elle revisite depuis ses débuts en musique. 

Dessiné en filigrane de sa trajectoire au cinéma, le chemin musical de Fatoumata Diawara démarre en 2011 : son album Fatou la hisse parmi les révélations des jeunes talents femmes d’Afrique. Elle y exprimait alors le regard aiguisé d’une femme africaine sur des thèmes controversés de la société contemporaine. On y entendait la réconciliation parfaite entre les sons électriques, les sons traditionnels d’une kora ou du N’goni, le rythme mandingue des percussions et la voix griotique de Fatou. Riche de belles rencontres (Herbie Hancock, Bobby Womack,  Flea (Red Hot Chili Peppers), Tony Allen, Damon Albarn, Roberto Fonseca, -M- (Lamomali), Lauryn Hill entre autres), l’histoire musicale continue ! 

Fatoumata Diawara continue de renouveler la tradition musicale de l’Afrique de l’Ouest avec un album baptisé London Ko. Dans ce projet, elle associe en effet sons synthétiques et rythmes maliens dans une volonté de télescoper hommage et innovation, musiques africaines et occidentales. Un fou mélange des genres qui emporte le public… ! {by Arte CONCERT}

… un véritable disque monde dont Bamako serait le centre névralgique.… où les rythmes traditionnels maliens croisent la route de la pop synthétique, de la new-wave, du rock électrique anglo-saxon, du jazz cubain ou même du dub jamaïcain. {by nova}

Alb London Ko (2023 / 3e Bureau/Wagram)

Gildaa est née à la fin du 18ème siècle, mais elle ne fait pas son âge. Elle est comme ce cocktail dont même le barman a oublié la recette : un mélange de France, d’Angleterre, de Bénin, d’Angola, avec un soupçon d’Amérindien et une pincée de mystère. Sa psyché est comme un buffet à volonté avec des plats qu’on n’a jamais osé goûter. Sa mémoire est comme un téléphone capricieux : ça capte pas toujours.

Elle parle avec les morts, mais ne les distingue pas des vivants. Elle a tant d’amour à nous donner, mais tant de mal à en recevoir. Parfois, elle danse avec la douleur comme avec une vieille copine qu'on adore détester. C’est une constellation de toutes celles qui l’ont précédée. Gildaa n’est vraiment chez elle que sur scène, territoire où, enfin, tout le monde se rassemble : vivants et morts, ici et ailleurs, amantes et amants, or et boue, désir et joie.

C’est le public qui donne vie à Gildaa. Lui seul.

DJ, journaliste musical et animateur radio, Crotch Goblin est spécialisé dans les musiques électroniques globales, de Colombie en Afrique du Sud, en passant par l'Egypte et le Brésil. Le Lillois assurera un after dancefloor et percussif, à mi-chemin entre traditions et modernité !