L’artiste armentièrois MaxiCat mélange les techniques du collage, du photo-montage numérique et de l’illustration afin de produire des visuels colorés à l’esthétique punk crasseuse mais au ton potache. Dans son univers étrange et un brin nihiliste se croisent des petits chatons mignons adeptes de Satan, des êtres humains aux regards vides, des références au cinéma fantastique ou au rock, des explosions nucléaires, une certaine nostalgie pervertie des années 90 et pas mal de blagues pipi-caca. Proche de la scène musicale alternative lilloise, il collabore régulièrement avec des groupes de la scène punk ou metal, créant des pochettes de disques ou des posters de concert, et expose régulièrement dans les festivals de la région. Adepte du DIY et ancien imprimeur, il édite lui-même l'intégralité de sa production graphique en sérigraphie (ou en digigraphie quand la flemme le prend). Il prend également un malin plaisir à flouter les lignes entre réalité, critique de la société de consommation et blague de mauvais goût, en détournant les codes du packaging et de la publicité afin de façonner des produits étranges et plus ou moins factices : disques vinyles d’artistes imaginaires (et généralement très nuls), jouets déprimants, bonbons plutôt déconseillés à la consommation, packagings de junk-food de l'enfer… Il pousse le vice jusqu’à installer régulièrement sur son stand en festival une machine à boules surprises, qui vous délivrera contre une petite pièce une surprise garantie 100% navrante mais fabriquée avec amour.
