ASTEREOTYPIE
« Aucun mec ne ressemble à Brad Pitt dans la Drôme… La vie réelle est agaçante ! ». Tels sont les mots de Claire Ottaway d’Astéréotypie, groupe de post-punk énergique tirant parfois sur le garage-rock ou le noisy. Né en 2010 au sein d’un Institut médico-éducatif, ce groupe (d)étonnant promène jusqu’à nous son troisième album fait de textes atypiques et de phrasés lunaires qui aimantent l’oreille et embarquent dans une expédition à haute intensité affective. Croiser le collectif Astéréotypie, ça secoue. Ça fait bouger les jambes quand ça s’élance, ça désarticule les bras à chaque scansion ou rupture de tempo, ça fait hurler en choeur à s’en froisser les cordes vocales et ça fracasse les a priori pour peu qu’il en reste.
Les membres d’Astéréotypie sont des pirates, des hackers du réel qui chopent dans la culture qui les assomme les éléments saillants pour se repérer dans la tourmente. Une écriture brute. Une vraie poésie qui défonce le sérieux et s’autorise à n’être qu’authentique.
Ils sont neuf : Claire Ottaway, Yohann Goetzmann, Stanislas Carmont et Aurelien Lobjoit écrivent et scandent leurs textes. Félix Giubergia, l'homme de l'ombre, en signe trois. Christophe L'Huillier tient la guitare, Arthur B. Gillette et Eric Tafani, tous deux membres du groupe Moriarty, s’occupent respectivement des textures sonores à la guitare et de la batterie, tandis que Benoît Guivarch joue des claviers et des synthés modulaires.