Oiseaux-Tempête & Friends
Pas tout à fait un collectif ni un groupe de musique conventionnel, Oiseaux-Tempête ressemble plutôt au noyau radioactif d’un atome dont le nuage d’électrons est en constante mutation. Au centre de ce projet brouilleur de pistes et de genres, le duo devenu trio de multi-instrumentistes Frédéric D. Oberland, Stéphane Pigneul et Mondkopf construit depuis près d’une décennie des dialogues entre sa propre réalité, son vocabulaire, et ceux de compagnons de route croisés aux quatre coins du planisphère. Au fil du temps se dessinent des albums profondément instinctifs et nimbés de mystère, des lives fiévreux et incendiaires, punk dans leur urgence de raconter le monde en dynamitant les frontières de l’espace et du temps.
Carnet de route tendance psyché/psychologique, l’album à paraitre cet automne réunit autour du trio Frédéric D. Oberland, Stéphane Pigneul, Mondkopf et de Jean-Michel Pirès (Bruit Noir), les voix de Ben Shemie (SUUNS), G.W.Sok, Radwan Ghazi Moumneh (Jerusalem In My Heart) ou les cordes électriques de Jessica Moss (Thee Silver Mt. Zion).
Dans ce monde de 2022, Oiseaux-Tempête compose un « présent d’anticipation » où les seules armes sont des poèmes scandés contre le vent. Dans le philtre distillé par Oiseaux-Tempête & Friends, les ingrédients sont pluriels : Danse magnétique. Voix modulée posée en spoken-word sur boucle de synthé modulaire. Boîtes à rythmes, synthés analogiques, percussions, guitares, mellotron, flûte, saxophone, chants, rhodes, piano, violon et buzuk électriques. Riffs mammouth. Séquences hypnotiques. Textures sonores explosives. Interlude minimaliste. Transe électro-mystique. Energie mécanique. Parlé-chanté. Forêt de chimères électroniques. Tourbillon de piano et basse qui serpente sur un bourdonnement drone…